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FAQ Violences sexuelles

FAQ

Ta copine a de la chance d’avoir quelqu’un qui entend son mal-être et qui veut l’aider !

En tant qu’ami·e, tu peux lui assurer que tu seras là pour elle, pour l’écouter, pour la soutenir si elle veut en parler à d’autres personnes, pour la défendre si quelqu’un remet en cause sa souffrance : ce sera sûrement déjà un grand réconfort pour elle. Après ce viol, il est possible qu’elle se sente coupable, qu’elle ait perdu confiance en elle, qu’elle craigne de recroiser son agresseur (notamment si c’est quelqu’un de son entourage, comme c’est très souvent le cas). Savoir que tu seras là pour l’aider à se protéger, ça peut vraiment faire la différence.

Ton amie peut souhaiter entreprendre des démarches (porter plainte, par exemple), ou pas : c'est sa décision. Tu peux éventuellement l'accompagner là-dedans, mais attention à ne pas lui mettre la pression pour qu'elle le fasse !

Attention aussi à ne pas te mettre en difficulté toi-même : ce qu’a vécu ton amie est très dur, voire traumatisant, et son récit peut être très difficile à entendre et créer aussi chez toi un grand malaise. Si ta copine a besoin de parler plus en détail de ce qui lui ait arrivé, conseille-lui de se tourner vers une association qui accompagne les femmes victimes de violences. Si vous n’en connaissez pas près de chez vous, vous pouvez appeler le 3919, c’est un numéro national gratuit où des professionnels écoutent et orientent les femmes. Vous trouverez aussi des ressources sur la carte !

"Ce week-end j’étais à une soirée chez des copains, et il y avait ce gars super lourd qui me drague depuis des semaines. On avait un peu bu, et il me répétait qu’il avait trop envie de moi. J’ai fini par céder, on a couché ensemble. Depuis, il m’a lâché, mais je me sens super mal, je comprends pas pourquoi."

 Si je comprends bien, ce garçon t’as mis la pression pour avoir un rapport sexuel, et il a profité que tu avais bu de l’alcool pour y arriver. C’est de la manipulation : à force d’insister, il a fini par obtenir un oui de ta part. Mais ce n’était pas un vrai oui ! Il a attendu que tu sois un peu affaiblie par l’alcool, moins en mesure de le repousser, pour obtenir quelque chose de très intime, sans se demander si tu voulais vraiment lui donner.

Ce garçon ne cherchait pas à nouer une vraie relation avec toi, il voulait juste profiter, se faire plaisir à lui quand il en a envie. D’ailleurs maintenant, il t’ignore. Tu estimes probablement que tu as été utilisée, et tu as raison ! Tu en souffres, c’est normal, et c’est de sa faute à lui. Si tu en ressens le besoin, tu peux te tourner vers une association qui accompagne les femmes victimes d’abus. Le numéro gratuit 3919 te mettra en contact avec des professionnel·le·s qui t’écouteront et t’orienteront et tu peux aussi contacter une association départementale du Planning Familial (va voir sur la carte !).

Tu peux aussi en parler avec un·e ami·e, un membre de ta famille, une personne en qui tu as confiance, ne reste pas seule avec ton mal-être !

"Samedi, en boîte, ça s’est passé super bizarrement : un gars sympa m’a offert des verres, puis tout est devenu flou… Le lendemain, je me suis réveillée chez moi et je ne sais même pas comme je suis rentrée. Depuis j’ai comme des flashbacks, des images me reviennent où je suis en train de coucher avec le gars. C’est quoi ce truc ?"

La situation que tu décris ressemble très fortement à une prise de GHB (connue aussi sous le nom de « drogue du violeur », mais il en existe d’autres). Incolore, inodore et sans goût, on ne se rend pas compte qu’on est en train d’en prendre. C’est un sédatif puissant, il fait effet très rapidement et en moins de 24 heures l’organisme l’a évacué…

Il est cependant possible de retrouver des traces dans les cheveux, mais le test est onéreux et plutôt difficile d’accès.

Le fait de faire consommer une substance psychoactive à une personne sans son consentement est une agression, punie par la loi. J’ai l’impression que c’est ce qui t’es arrivé, malheureusement. En plus, si tu n’étais pas dans ton état normal, tu n’as probablement pas pu donner véritablement ton consentement pour ce rapport sexuel dont tu te ne souviens que par bribes, auquel cas il s’agirait d’un viol. Tu as le droit d’aller porter plainte pour ces deux faits. Tu peux être soutenue dans ta démarche par des associations ; n’hésite pas non plus à en parler à des personnes de confiance. Courage !

On recommande donc de ne jamais accepter de verres offerts par quelqu’un d’autre qu’une personne de confiance si ce n’est pas le serveur/la serveuse qui te le remet,  et de toujours garder un œil sur son verre, et celui de ses ami·e·s.

Je vais te répondre en un seul mot : NON !

Le seul et unique responsable, c’est ce garçon. En t’imposant un rapport sexuel et une pénétration (même buccale) sans ton consentement, il s’est rendu coupable d’un viol. La victime d’une agression n’est jamais responsable, même en état d’ébriété, même si elle portait une mini-jupe, etc., en bref quel que soit son comportement. L’entière responsabilité repose sur l’agresseur.

La violence de l’acte, le fait de ne pas pouvoir sortir de la chambre t’ont mis en état de choc, plus précisément de sidération. C’est pour ça que tu as été tétanisée et que tu n’as rien pu faire : c’est une réaction parfaitement normale. Ça ne veut pas dire que tu étais d’accord pour autant, ça ne veut pas dire que tu es fautive.

Un rapport sexuel avec pénétration non consenti est un viol : tu as le droit d’aller porter plainte contre cette personne. Si tu es majeure, le délai de prescription est de 10 ans ; si tu es mineure, tu as jusqu’à tes 38 ans pour le faire.

N’hésite pas à en parler à quelqu’un de confiance si tu en ressens le besoin, ou à des professionnel·le·s qui pourront t’apporter du soutien et t’aiguiller dans les démarches que tu voudrais entreprendre. Tu trouveras des ressources dans la cartographie.

L'excision est une mutilation sexuelle féminine. Les mutilations sexuelles féminines sont toutes les interventions pratiquées sur les organes sexuels féminins : lésions ou ablation partielle ou totale des organes sexuels externes (les lèvres internes, externes et clitoris). Le terme "excision" est souvent utilisé comme terme générique pour parler de ces mutilations. En réalité l'excision est une des 4 mutilations identifiées par l'OMS avec également la clitoridectomie ou l'infibulation. Dans la majorité des pays, dont la France, ces pratiques sont illégales.

Les mutilations sexuelles féminines ont des conséquences importantes : douleur physiques, risques d'infections ou d'hémorragie lors de l'intervention. Egalement des conséquences sur la vie sexuelle et le plaisir sexuel des personnes et des conséquences psychologiques.

Les institutions internationales estiment à 200 millions le nombre de femmes en vie ayant subit des mutilations sexuelles dans le monde. Ces pratiques sont interdites mais restent pratiquées souvent pour des raisons telle que la religion, des traditions sociétales ou culturelles.
Si tu as subi une mutilation, des associations comme Excision, parlons en! ou le GAMS agissent pour mettre un terme à cette pratique et accompagnent les victimes, tu peux les contacter. Tu peux également en parler à ta.ton médecin ou dans une association comme le Planning.
L'association Les Orchidées Rouge a créé à Bordeaux le premier institut régional de soins pluridisciplinaires pour les victimes de mutilations : des infos ici !

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