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Cyberviolences

C'est quoi la cyberviolence ?


Les cyberviolences regroupent toutes les formes de violences - insultes, propos haineux, propagation de rumeurs, divulgation d'images personnelles, incitation à la haine, propos humiliants... - qui sont exercées par le biais des nouvelles technologies : sms, posts sur les réseaux sociaux, commentaires facebook, stories instagram, snap...

On parle de cyberharcèlement lorsque ces violences sont répétées dans le temps.

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Le Cyberharcèlement


Le cyberharcèlement est une violence intentionnelle et répétée émise à l’encontre d’une personne, en utilisant les nouvelles technologies, perpétrée par un ou plusieurs individus (que ceux-ci se concertent ou non).


On utilise souvent des mots anglais pour parler de cyberharcèlement et de cybersexisme : revenge porn, slut shaming, dickpic (imposée)…

Le cyber harcèlement peut prendre plusieurs formes: insultes, tentatives d’intimidation, menaces, propagation de rumeurs, piratage de comptes, usurpation d’identité sur le web, publication de photos intimes d’une personne sans son consentement, création sur les réseaux d’un groupe, d’une page ou d’un sujet de discussion contre une personne.  Tous ces actes sont punis par la loi, tous.




Le revenge porn

Le revenge porn c'est le fait de diffuser des photos ou vidéos à caractère pornographique d’une personne sans son consentement dans le but de se venger. Ces images peuvent être mise en ligne par un·e ex partenaire qui souhaite nuire à la personne qui figure dessus ou pas un pirate qui va alors demander une somme d'argent à la victime en échange du retrait des images.

Ces photos et vidéos sont généralement diffusées sur des comptes fisha, destinés à "afficher" des personnes.

En France, la loi sur la cybercriminalité prévoit une peine de deux ans de prison pour un tel acte.


Le flaming est une action qui consiste à poster en rafale, des messages insultants, violents ou humiliants envers une personnes ou un groupe de personnes, dans l'unique but de créer un conflit sur un forum, un groupe de discussion, les réseaux sociaux...

Le flaming

Le Happy Slapping


Le happy slapping est une agression physique ou une scène de violence provoquée, filmée et ensuite diffusée sur internet.  En France, le fait de diffuser l’enregistrement de telles images est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75000€ d’amende.


Le slut shaming est un terme anglais qui peut se traduire par "Couvrons de honte les salopes". Cette cyberviolence touche particulièrement les jeunes filles et personnes identifiées comme telles, et consiste à rabaisser, humilier, proférer des menaces vers une personne dont le comportement, les activités sexuelles ou les tenues vestimentaires sont jugés provocants ou trop ouvertement sexuels. 

Le slut shaming

Le body shaming


Le body shaming c'est insulter, moquer, humilier des personnes en se focalisant sur leur apparence physique. Les remarques sont souvent ciblées sur le poids ou sur les différences physiques (poils, vergetures, cicatrices, tâches, etc).



N’oublie jamais : faire circuler sur internet (Facebook, Snapchat, etc.), des rumeurs, des menaces, des insultes, ou même des photos, visant à faire du mal à une personne peut avoir des conséquences dramatiques pour les personnes qui en sont victimes : anxiété, baisse de l’estime de soi, dépression, et même tentative de suicide. Les conséquences de la cyberviolence sont réelles même lorsque les actes se passent sur les réseaux sociaux.


Tu as envoyé ou posté une photo de toi (sans caractère sexuel) sur un réseau social, et tu te fais harceler ou insulter ? Garde bien en tête que ce n’est pas ta faute, tu n’es pas responsable de ça parce que tu as diffusé une photo de toi. Ça, c’est légal. Harceler et insulter, ça ne l’est pas. 




Tu voudrais envoyer une photo de toi à caractère sexuel à quelqu’un·e ?

Demande-lui la permission, avant… Sinon, tu l’exposes à une image à caractère sexuel sans son consentement, et ça, c’est puni par la loi !


Ta/ton partenaire (ou qui que ce soit d’autre) te demande de lui envoyer une photo intime de toi ?

Déjà, tu peux en avoir envie ou pas. C’est à toi de décider ce que tu lui envoies et comment, il n’y a aucune obligation. De plus, on ne t’apprendra sans doute rien en rappelant qu’une fois la photo envoyée, tu ne la maîtriseras plus, et elle pourrait être diffusée sans ton accord. Mais ça vaut le coup de le garder en tête ! 



Quelques conseils


Si tu veux te sentir plus tranquille, tu peux :

  • prendre une photo qui ne permet pas de t’identifier, où on ne voit ni ton visage ni des éléments qui permettraient de te reconnaître (un tatouage par exemple),
  • penser à effacer la photo de ton téléphone, pour ne pas que quelqu’un d’autre que toi ne tombe dessus ! 

En cas de harcèlement en ligne, ne reste pas seul·e avec ça !


Parles-en à des personnes de confiance, ami·e·s, parents, professeur·e·s, infirmier·e·s scolaires… Si tu le peux, garde des preuves, fais des screenshots.


Il existe deux numéros anonymes et gratuits que tu peux appeler pour obtenir une écoute et de l’aide sur les démarches à entreprendre :  

  • N° Vert « Non au harcèlement » (du lundi au vendredi, de 9h à 20h et le samedi de 9h à 18h) au 3020
  • Net-Ecoute, pour les mineur·e·s (du lundi au vendredi, de 9h à 19h) : 0800 200 000 
  • Tu peux dialoguer en direct avec Net-Ecoute
  • Si tu es mineur·e, tu peux faire un signalement à Net-Ecoute via ce formulaire

Tu peux aussi consulter le site du collectif Féministes contre le cyberharcèlement ou leur compte instagram @vscyberh pour plus d’informations.


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Cyberviolences, comment agir ?

Des réponses ici !

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LES ADRESSES

Trouve les coordonnées de professionnel·le·s de santé, centres de dépistage et de santé et des associations que tu peux aller voir en toute sécurité, classés par thèmes.
Cette liste est non-exhaustive : tou·te·s les médecins généralistes, gynécologues et sages-femmes sont habilité·e·s pour te recevoir sur les questions de santé sexuelle, mais celles et ceux qui sont référencé·e·s ici ont accepté de faire partie de l'aventure !

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